Vendre un bien immobilier en viager libre comporte un grand nombre d’avantages. Il convient notamment aux personnes souhaitant vendre leur résidence secondaire, ou quitter définitivement leur résidence principale.
Le viager libre, qu’est-ce que c’est ?
Les règles du viager immobilier sont assez simples. Généralement, l’acheteur verse au vendeur un bouquet dès la signature du contrat. Pour information, le bouquet est une somme qui équivaut à environ 30 % de la valeur du bien. Ensuite, le vendeur perçoit des rentes mensuelles dont le montant dépend de la valeur du logement, mais aussi de son espérance de vie. Après le décès du vendeur, l’acheteur devient définitivement propriétaire du bien.
Néanmoins, dans la majorité des cas, le viager est dit « occupé ». Cela signifie que le vendeur peut continuer à vivre chez lui durant toute sa vie, tout en percevant les rentes viagères. Dans le cas du viager libre, l’acheteur peut prendre possession du bien dès la signature du contrat. Il est immédiatement propriétaire, sous réserve de payer les rentes qu’il doit au vendeur.
Vendre en viager libre : quels avantages ?
Le viager libre est surtout utile pour les personnes qui souhaitent vendre leur résidence secondaire, et ainsi tirer profit de leur patrimoine. Il est également idéal pour les vendeurs qui désirent quitter leur résidence principale pour partir chez leur famille ou dans un établissement spécifique. Dans ces deux cas, le viager immobilier présente plusieurs avantages majeurs.
Obtenir un bouquet conséquent dès la signature du contrat
Pour commencer, la vente en viager libre permet de profiter des avantages de base du viager. Ainsi, dès le début du contrat, le vendeur a la possibilité de percevoir un bouquet. Cette somme peut atteindre 30 % de la valeur du bien. Naturellement, plus elle est élevée, moins les rentes futures le seront.
Obtenir des rentes régulières, et plus élevées que pour un viager occupé
Le viager libre permet d’obtenir des rentes viagères particulièrement intéressantes. En effet, puisque l’acheteur est libre d’utiliser le bien dès son achat, la décote d’occupation ne s’applique pas. Il s’agit donc d’un excellent compromis lorsque l’on souhaite vendre sa résidence secondaire.
Par ailleurs, le vendeur bénéficie d’un abattement fiscal sur les rentes perçues. Cet abattement dépend de son âge au moment de signer le contrat. S’il a plus de 70 ans, seulement 30 % de ses revenus sont imposables.
Attirer plus d’acheteurs qu’en viager occupé, car le viager libre est plus rare
Enfin, le viager libre ne représente qu’une minorité des ventes en viager. Les estimations varient selon les agences et les structures. Mais il est clair que cette catégorie de transactions ne représente que 30 % des ventes viagères.
Etant donné que le viager libre comporte également de réels avantages pour l’acheteur, la vente peut être grandement facilitée.
Quels sont les risques de vendre en viager libre ?
Vendre en viager présente relativement peu de risques. En effet, la plupart des risques liés à cette transaction concernent l’acheteur, et non le vendeur. Néanmoins, il faut tout de même faire attention à deux points.
Sous-estimer la valeur du viager
Lorsque l’on souhaite vendre un bien en viager, il est conseillé de faire appel à un professionnel spécialisé dans ce mode de vente. En effet, les agences généralistes sont peu habituées à ce type de vente. Aussi, les erreurs sont plus fréquentes. Parmi les plus courantes, on peut citer une mauvaise estimation de la valeur du viager.
Faire face à un défaut de paiement des rentes
Comme dans tout système de rentes, le risque d’impayé existe. Néanmoins, il faut savoir que le viager immobilier est très sécurisé. En cas de non-paiement des rentes, le contrat peut prendre fin. Ainsi, le vendeur conserve les rentes versées et récupère la jouissance de son bien.
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